NOTES Pierrot le fouSéquences engagées
- Dans des scènes filtrées ironiquement en monochromes variés, les invités des beaux parents de Ferdinand communiquent entre eux par des slogans publicitaires. Ferdinand remarque à un autre moment qu'après l'Antiquité et la Renaissance, on entre maintenant dans la civilisation du cul.Leurres malicieux
- Lisant au début dans sa baignoire un texte sur Velasquez, Ferdinand appelle quelqu'un hors champ pour lui faire part de ses impressions : "viens voir petite fille". Et c'est un petite fille en effet qui rentre dans le champ, alors qu'on attendait une femme par référence à A bout de souffle, où cette expression s'adresse à des femmes adultes. retour
- Pour glaner quelques dollars, les amants improvisent pour des touristes américains de la Riviera française une saynette sur la guerre du Viêtnam, qui a en effet beaucoup de succès (damned ! terrific !). retourScènes loufoques
- Belmondo imite Michel Simon.
- Un individu aborde Ferdinand au café. "Vous ne me reconnaissez pas ? (pas de réponse) Vous avez logé chez moi. Je vous ai prêté 100000 fr. - Ah oui ! - Vous avez couché avec ma femme ! - Oui, en effet - Ca va ? Vous êtres en vacances ici. Allez Tchao !" Et il s'en va.
- Raymond Devos en personne interprète le sketch "Est-ce que vous m'aimez ?" retourCollages
- Des tableaux de Renoir ou Picasso en rapport avec les situations.
- Des annoncent lumineuses au néon jouant sur des redistributions ludiques. Ainsi l'insère lumineux "vie" devient plus tard "Riviera". retourFaux raccords
Changement anormal de la tenue de Marianne, par exemple. retourInterférence entre diégèse et extradiégèse
Ils chantent et dansent sur la musique auxiliaire. retourInterférence entre off et in
Les personnages racontent eux-même leur histoire en voix Off, en alternant comme s'ils représentaient une voix unique. retourInterférence entre réel et fiction
Ferdinand qui conduit la décapotable se retourne face-caméra et prend le public à témoin. retourProcédés ostensibles
Durant le trajet en voiture cadré depuis le capot vers le pare-brise, l'effet du déplacement vient d'un sifflement d'air et, sur les bords latéraux galbés du pare-brise, des balayages lumineux alternés censés provenir des luminaires disposés de part et d'autre de la route. La voiture est en réalité absolument immobile. retour